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Participez au magazine collaboratif
Culture zéro
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"Raconte-moi ton quartier" vous fait vivre
le conte
"L'Homme aux Clefs"
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Un court métrage de Jora Ivanov
"Les dessous des ursulines"

Une production arc bruxelles en partenariat avec la maison de repos et de soins "Aux Ursulines"

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A propos de la Thématique Expression

Pour l’ARC, les droits d’expression sont indispensables au bon exercice de la démocratie. C’est par l’expression que la population peut exercer un contrôle démocratique sur nos institutions, y compris en dehors des périodes d’élection.

L’ARC lutte pour développer l’expression « populaire », c’est à-dire une parole venant directement, sans intermédiation, des personnes et dont autant le fond que la forme sont déterminés librement par celles-ci…

  1. Dans l’espace public: L’espace public est un lieu où peuvent se rencontrer les points de vue de chacun, et donc de ce fait un forum idéal pour l’exercice de la démocratie. La parole des personnes y est trop souvent intermédiée, voire récupérée, par le politique, les médias ou les institutions. L’ARC développe des activités d’éducation permanente pour créer des magazines citoyens où les personnes peuvent relayer et mettre en débat leurs idées.
  2. Face aux institutions: La démocratie s’exerce aussi dans le rapport de force que les institutions, qui sont censées jouer le rôle de relais démocratiques, entretiennent avec les personnes. Avec le néolibéralisme, le rapport de force s’est durci, surtout aux dépens des plus démunis. Dans ses ateliers d’expression orale, l’ARC aide les personnes qui ont des difficultés d’expression (à cause de la langue, du niveau d’éducation, de la culture, de la complexité de leur situation personnelle, etc.) à se libérer de leurs contraintes et à développer de nouvelles aptitudes de communication.
  3. Dans les lieux de vie: La communication entre les personnes est essentielle, non seulement pour entretenir le vivre ensemble mais aussi pour faire émerger des revendications communes, qui pourront dans un second temps être remontées vers les institutions et l’espace public. Les différences culturelles et les difficultés du quotidien ne facilitent pas les dialogues entre les personnes vivant dans un même lieu. Dans ses activités de cohésion sociale et d’éducation permanente, l’ARC met en pratique des techniques plus adaptées à l’expression populaire, notamment le conte, au cœur des quartiers de Bruxelles.
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Ateliers d'expression orale

Les ateliers de « Diversité des expressions » sont proposés au public précarisé et lui offrent des espaces de rencontre, de partage et des outils de création et d’expression. Des court-métrages, des créations radiophoniques et des représentations théâtrales sont des formes d’expression permettant aux participants d’agir pour défendre leur identité culturelle mise en difficulté par l’imposition de la culture dominante.

Ces ateliers invitent à la réflexion citoyenne et à travers des actions individuelles et collectives favorisent la transformation culturelle de notre société.

Les activités

1) Radio nos voix

Une activité en partenariat avec Artisanat rencontre, centre d’expression et de créativité.

Les animations sont organisées pour le public de Artisanat rencontre, une association ayant pour but de permettre à des femmes vivant des formes de solitude ou d’exclusion de se rencontrer par le biais d’activités artistiques et artisanales.

L’activité accompagne les participantes dans le partage de récits individuels afin de produire une expression collective sur les problèmes vécus, leur place dans la société et des nouvelles visions de société. L’activité aboutit à la création radiophonique intitulée « Artisanat rencontre, le récit radiophonique ».

Déjà diffusée sur Radio Panik et Radio Campus.

2) Trouver sa voix

Cette activité est organisée en partenariat avec le Centre Féminin d’Éducation Permanente (CFEP).

L’activité « Trouver sa voix » s’adresse à des personnes issues de l’immigration qui suivent des cours d’alphabétisation et de français‐langue étrangère. Dans notre activité, elles souhaitent entrainer leur maîtrise de la langue, mais également soutenir leur insertion socioculturelle et développer des outils d’analyse et d’action permettant de lutter contre les différentes formes d’exclusion.

Table de conversation en français à l'ARC

Tous les mardis, mercredis et jeudis de 10h00 à 12h00

Ateliers de création de contes

La démarche du conte propose à la fois une implication personnelle dans le choix des propos et une mise à distance de la réalité parfois difficile grâce à sa forme imaginaire, ce qui favorise la liberté d’expression de chacun et d’un groupe. Sa dimension orale permet à chacun de s’approprier des manières de dire et de se dire, tout en portant des messages forts, et ce en tout anonymat.

 

1)  Conte Action


Le conte action est une pratique développée par l’ARC de création collective de contes engagés.

La pratique du Conte Action se développe essentiellement à partir de l’expérience avec ses différents participants. Chaque public est différent et connaît des enjeux différents, chaque public qui rencontre la pratique fait donc naître un projet à part entière, dont le but est de créer un conte collectif.

 

Voici ceux réalisés jusqu’à maintenant :

    • « Notre monde, ma couleur et la tienne. L’amour est la réponse ! » Public de femme alpha du Cactus asbl.
    • « Conte-Action » avec le public alpha débutant du Centre Social du Béguinage.
 

Extrait de l’Analyse: LE CONTE-ACTION, UN NOUVEL OUTIL AU SERVICE DE LA RÉSILIENCE EN ÉDUCATION PERMANENTE par Émilie Brébant

 

2) Raconte-moi ton quartier

 

Rencontrer des habitants, les écouter raconter leur vie dans le  quartier, élaborer avec eux des histoires qui projettent leur quartier dans l’imaginaire et enfin partager cet imaginaire avec d’autres habitants lors d’une balade contée.

 

Le projet « Raconte-moi ton quartier » est un projet itinérant qui circule de quartier en quartier à Bruxelles, avec, en 2016, une escale à Namur. Il est construit autour de l’expression citoyenne des habitants d’un quartier et vise à collecter ces dires populaires et ces formes de savoirs incarnés au cours d’ateliers de récolte.

 

L’enjeu du projet est de produire des récits collectifs à partir de ces expressions individuelles. Ce travail de transformation permet une réflexion sur les représentations des habitants de leurs milieux de vie ainsi qu’une valorisation de leur engagement dans leur vie de quartier.

 

La structure du projet consiste en des ateliers de récolte, une réalisation de contes sur le quartier et une balade contée.

Il est réalisé en partenariat avec les Conteurs en balade.

 

L’ARC s’est déjà baladée dans les quartiers de:

    • Notre-Dame-aux-Neiges
    • Saint-Josse Axe Louvain
    • Bockstael
    • Jonction
    • Ganshoren
    • Cureghem
    • Cureghem Rosée
    • La Cité Modèle
    • La Gare de Laeken
    • Saint-Guidon
    • Historique (Molenbeek)
    • Béguinage
    •  
     

Cet automne, nous irons explorer le quartier de Porte de Namur.

Vous trouverez nos contes ici.

 

3) Pris’en conte

 

« Pris’en conte », c’est une rencontre avec des détenus, un moment pour se raconter et inventer des histoires, des contes. Certains sont venus au début et sont partis sur une autre route, d’autres sont arrivés plus tard et ont pris le relais sur ce chemin où nous nous croisons. Un chemin où l’on se dit que tout le monde a bien une histoire à raconter ou un moment pour écouter. L’idée est de passer un bon moment, un mo­ment où l’on peut rêver à autre chose ensemble. Un moment pour réaliser que l’on est tou.te.s capables de raconter et d’imaginer des histoires, que l’on est tou.te.s capable d’être créateur.trices ! Créateur.trice.s d’histoires, de dessins, de sens… et pourquoi pas de sa propre vie?

Ce projet, né d’une collaboration entre l’ARC et la FAMD, fut une découverte, celle d’une parole qui s’est peu à peu libérée pour, au final, se déployer au-delà de ce que nous pensions.

Il y a eu la création de contes par les détenus et les animatrices, ensuite le jeu que nous avons eu l’occasion de présenter, dans sa première version, lors des Journées Nationales des Prisons en 2018 et que nous présenterons dans sa version finalisée à la Maison du Livre, dans le cadre de l’événement « Les mots font le mur », le 15 février et le 17 mars 2020.

Le jeu Pris’en conte vise à sensibiliser à la condition des prisons, en plongeant les joueurs dans des narrations et des épreuves de manière à leur faire vivre une expérience sur les plans émotionnels intellectuels. Le jeu a été réalisé en collaboration avec les personnes internées à l’annexe psychiatrique de la prison de Saint-Gilles. Les cartes, directement inspirées par leurs paroles, témoignent de leur vécu, de leur parcours de vie, de leurs conditions d’incarcération et de leurs difficultés de réinsertion.

Ce jeu a par la suite été testé avec différentes associations œuvrant dans le secteur carcéral et le secteur du jeu.

Un groupe de travail a été formé avec le GENEPI Belgique en vue de le finaliser. L’INCC Institut National de Criminalistique et de Criminologie a relu le vade-mecum associé aux règles du jeu, permettant aux futurs animateurs, animatrices du jeu, de reçevoir un paysage du fonctionnement du secteur carcéral.

 

Si vous souhaitez plus d’informations et/ou emprunter le jeu pour y jouer avec des groupes que vous animez, n’hésitez pas ! Nous serons heureuses de vous répondre.

 

Contactez: 

 ou

Ci-dessous le carnet de présentation du projet, nos objectifs, ainsi qu’une analyse sur l’espace-temps en prison.

Bonne lecture !

Elisabeth pour l’ARC  et Agnès pour la FAMD

 

Carnet de présentation du projet

Objectifs du projet

 

L’animation Pris’en conte s’adresse aux prisonniers de l’aile psychiatrique de la prison de Saint-Gilles, en partenariat avec la FAMD. Il s’agit de faire avec eux un trajet de création de contes faisant le lien entre leurs origines et les rapports qu’ils entretiennent avec l’extérieur. Par extérieur, nous entendons famille, amis, mais aussi plus généralement leur vision du monde extérieur et de son fonctionnement. Il s’agit donc, d’une mise en perspective à la fois des enjeux de société au travers du regard des prisonniers et à la fois de leur environnement proche, la prison. Le trajet se termine sur une question ouverte, à savoir, comment les prisonniers se projettent-ils dans ce monde extérieur à leur sortie. Néanmoins notre objectif n’est pas de travailler à la réinsertion des prisonniers dans le futur mais bien de leur permettre de réaliser leurs droits culturels au présent, dans le milieu carcéral.

Le conte permet aux participants d’exprimer leur histoire tout en gardant l’anonymat. Aussi, le conte, de par sa dimension universelle, peut accueillir différentes réalités : les réalités individuelles peuvent s’y rencontrer et entrer dans un processus collectif.

 

Victimes d’instrumentalisation policière, pénitentiaire voire juridique, les détenus sont souvent dépossédés de leurs droits culturels. L’absence de possibilités d’expression et l’isolement social dans lequel ils se trouvent, affectent leur identité culturelle, leurs capacités d’autonomie, individuelles ou collectives, et leur sens critique. Afin de lutter contre cette atteinte identitaire, les activités « Pris’en conte » permettent aux participants de :

 

      • Réinvestir leur identité citoyenne en participant activement à un atelier au cours duquel chacun valorise ses droits culturel,
      • Sortir de l’isolement auquel ils sont habitués par la mise à disposition d’un espace de dialogue interculturel où chacun peut exprimer les réalités auxquelles il est confronté tout en respectant la parole de l’autre.
      • Prendre confiance en leurs capacités d’analyse et d’action en exprimant des revendications « contées » au sein d’un collectif, en justifiant les raisons de leur choix et en osant s’affirmer en tant que citoyens.
      • Prendre du recul quant aux conditions de vie en prison ainsi que sur les réalités sociétales extérieures à la prison. Cette distanciation est garantie par l’utilisation du conte dont le langage imagé assure cette distanciation.
      • Partager leur voix au-delà de la prison grâce à la production de contes lus hors les murs.
    •  
Les violences, les traitements dégradants, les suivis médicaux déficients, les risques sanitaires et les problèmes de trafic sont loin d’être sortis de prison. Ceci peut laisser penser que la question du quotidien carcéral et de ses effets sur les détenus n’est pas urgente. Or, ce quotidien rompt brutalement avec les besoins et caractéristiques fondamentaux de l’humain, notamment en ce qu’il empêche toute appropriation subjective de l’espace-temps. C’est pourquoi, dans cette analyse, nous proposons de mener une réflexion sur les conséquences de cette confiscation de l’espace-temps personnel, en nous basant sur les témoignages de travailleurs sociaux du milieu carcéral.
 

Extrait de l’Analyse: – PRISON ET CONFISCATION DE L’ESPACE-TEMPS PERSONNEL : LE DÉTENU, UN OBJET D’EMPRISE ? Par Anne-Sophie Romainville

Magazine Culture Zéro

Culture Zéro, c’est un média citoyen basé à Bruxelles.

Proposé par l’ARC, association d’éducation permanente reconnue par la Fédération Wallonie-Bruxelles, il est porté et développé par un petit groupe de citoyens qui ne demande qu’à s’agrandir.

Loin des grands médias de masse, l’objectif de Culture Zéro est de porter une parole citoyenne en permettant à tout un chacun de s’exprimer, de développer son esprit critique, de s’interroger, de revendiquer, de partager et d’échanger des points de vue sur divers sujets de société.

Culture Zéro est un média en perpétuelle évolution et est ouvert à toutes formes de participation et de formats (article, billets d’humeur, capsule sons/vidéo, interview, illustration, …) selon les envies de chacun.

La seule règle est de respecter les quelques principes de notre charte !

  • Culture Zéro n’est pas un média de promotion.
  • Les propos racistes, sexistes, homophobes, xénophobes ou assimilés ne sont pas admis.
  • Nous ne sommes pas contre les opinions tranchées, pour peu qu’elles soient argumentées et respectent le principe ci-dessus.
  • Participer à une réunion mensuelle ou à un atelier d’écriture organisé dans le cadre du magazine.

Chaque trimestre, une thématique est choisie de manière collective. Cette thématique est un point de départ à la réflexion. À chacun de se l’approprier, de la triturer, de la prendre au pied de la lettre ou à contre-sens… C’est vous qui vous voyez !

Des réunions mensuelles sont organisées. Elles se déroulent en début de soirée, le plus souvent à l’ARC (entre les stations de métro Madou et Botanique, au n°20 rue de l’association, 1000 Bruxelles).

Ces réunions sont l’occasion de se rencontrer autour d’un verre pour faire le point sur les productions en cours et échanger sur la thématique choisie.

Vous trouverez le magazine ici.

Vous désirez vous investir dans Culture Zéro ?

La thématique en cours vous inspire un article ou un texte que vous souhaitez publier ?

Vous avez des illustrations à proposer ou d’autres idées ?

Vous souhaitez simplement nous rencontrer pour vous faire une idée ?

Contactez-nous à l’adresse .

Nous nous ferons un plaisir de vous accueillir lors d’une de nos réunions mensuelles ou d’échanger avec vous par mail.

Ateliers d'écriture

Les ateliers « En jeux d’écriture » sont un espace d’expression et de partage fondé sur les principes de liberté et de dialogue. C’est une invitation à réfléchir et faire réfléchir à ce que nous sommes, au regard que nous portons sur la société et au rapport que nous avons à l’autre ; cet autre avec qui nous partageons un même monde et dont la vérité est toujours singulière, souvent différente, parfois étrangère.

 

Acquérir la confiance nécessaire pour faire ressortir l’expression de qui vous êtes, écrire sans tabou, renoncer à se laisser dicter sa voix par l’extérieur, mais aussi échanger ses points de vues, développer son esprit critique… sont quelques pistes que vous emprunterez lors des ateliers « En jeux d’écriture ».

 

Toutes ces capacités qui se développent dans l’atelier sont aussi autant d’outils pour vous permettre de porter votre voix hors des murs de celui-ci.

 

« En jeux d’écritures » se décline en 3 types d’animations, auxquelles vous pouvez vous inscrire distinctement :

 

Écriture individuelle: Vous recevrez des clés d’écriture et de mise en récit, de quoi libérer votre imaginaire et vous exprimer librement. Si chacun s’exprime dans une écriture individuelle, la dynamique de groupe est importante, un moment d’échanges est prévu pour chaque atelier.

Les ateliers ont lieu un soir par semaine, de 18h à 21h.

-> Prochaine session les lundis 3/02, 10/02, 17/02, 24/02 et 2/03.

 

Écriture collective : Vous développerez des pistes d’écriture avec le groupe. L’idée est de développer son imaginaire à partir de clés d’écriture, de partir de la matière apportée par chacun pour se lancer dans une consigne d’écriture collectivisée. Ici, les textes appartiennent au groupe, ils seront directement inspirés et/ou transformés par celui-ci. Cet atelier se déroule dans le cadre d’un module de 5 séances, en soirée, une fois par semaine.

 

Écriture « Culture Zero » : Ateliers en lien avec le thème du magazine citoyen « Culture Zero ». Ici, vous pourrez explorer un thème spécifique au travers de l’écriture, avec la possibilité, si vous le souhaitez, de publier votre texte dans le magazine. Ces ateliers s’organisent sous forme d’un stage de deux jours approximativement à 1 mois d’intervalle.

    • Session en cours pour l’instant.
    • Plus d’info sur le magazine : ici
 
Associer automatiquement l’écriture (l’acte technique, le passage par l’écrit) à la mise en place d’un processus intellectuel particulier (la pratique réflexive, analytique et abstraite) est monnaie courante en éducation permanente comme ailleurs. Cette équation est-elle fondée ou caricaturale ? Sur quels savoirs et quelles représentations repose-t-elle ? Cette analyse propose, d’une part, de faire le point sur un concept vague et complexe, la « culture de l’écrit » et, d’autre part, de fournir des outils permettant de penser et de mobiliser adéquatement celle-ci en éducation permanente.
 
 

Extrait de l’Analyse: La face cachée de la culture écrite : sous l’écrit, le scriptural par Anne-Sophie Romainville

Vous souhaitez contacter notre animatrice pour plus d’informations et/ou pour vous inscrire ? N’hésitez pas à lui écrire à l’adresse !

Les productions de nos participants

  • Nos magazines Culture Zéro ici

  • Les recueils de contes des différents quartiers, toutes les histoires sont directement inspirés par la parole des participants aux activités du projet « Raconte-moi ton quartier » ici